LE RÉCIT DE L'AVENTURE
Mais pourquoi un tel défi ?
Telle est la question que l’on est en droit de se poser.
Quelle idée de vouloir traverser le Jura à vélo en plein hiver ! Et bien la réponse est simple et multiple. Avant tout c’est retrouver ces magnifiques paysages immaculés, ses sapins couverts de neige, le silence de la nature. Ensuite, la traversée du Jura peut se faire par plusieurs chemins mais quand on est atteint d’une ataxie, difficile de tenir debout alors, le seul moyen reste le vélo couché qu’il a fallu adapter pour la neige. Enfin, la dernière idée était de valoriser cette aventure pour faire parler de l’Ataxie de Friedreich, maladie génétique neuro-dégénérative rare qui touche 1500 en France et 40 000 dans le monde ; maladie encore sans traitement. Le dernier objectif, et pas des moindres, est de lever des fonds pour soutenir un projet de recherche prometteur.
Alors vous, qui allez lire ce récit, pensez que nous avons relevé ce défi pour faire changer le regard sur le handicap et vous inciter à nous aider : faites un don maintenant (même en cette période difficile) la maladie n’est pas en confinement malheureusement. Merci de votre aide.
Maintenant place au récit jour par jour…
GTJ Blanche Jour 0 (8 mars 2020) : enfin le départ !
Le Jura depuis Brest c’est loin ! Il me faudra 3 jours de voiture pour y arriver en passant par Rennes pour faire les derniers réglages du vélo chez VeloFasto, le distributeur de vélos couchés ICE qui me soutient dans ce projet. Nous changeons le plateau avant pour mettre un 38 dents et de petites manivelles pour réduire les risques d’avoir mal aux genoux. Arrêt à Orléans puis Lyon pour prendre mon premier équipier : Jacques qui fera le défi avec un VTT électrique classique. Comme il est léger, il a de bonnes chances de bien passer malgré des pneus moins gros que ceux des Fat Bikes.
Enfin, le 8 mars au matin, c’est le départ de Lyon pour rejoindre Les Combes près de Morteau où habitent Ludivine, Hervé et leur fille Alicia. Alicia est aussi touchée par un syndrome cérébelleux. Bel accueil de nos amis où nous retrouvons également le troisième membre de cette aventure : Bernard venu de Nancy. Bernard, qui fera la traversée avec un Fat Bike sans assistance électrique, est un passionné de vélo. Il s’était beaucoup investi dans la descente de la Loire (vendespoir.fr) au profit de l’association Française de l’Ataxie de Friedreich en 2019.
Les Combes – Auberge du Vieux Chateleu (23 km)
15h30, après voir chargé nos vélos, nous voilà partis pour cette grande aventure direction Le Gardot, départ des pistes et de la GTJ ski. Pas de neige à Morteau mais on y voit encore les traces dun hiver pluvieux.
Première déception concernant la neige en arrivant au Gardot, la neige est fondue et le terrain est très difficile mais après quelques efforts et nos premiers tours de roues dans cette neige, nous voici arrivés au Vieux Chateleu où nous attend un super repas.
La petite famille d'Alicia nous rejoint le soir nous apporter les quelques bricoles oubliées en particulier la pharmacie ! A partir de là, vrai départ de la GTJ, plus d’assistance !
Nous sommes les seuls clients de l’Auberge du Vieux Chateleu et la neige commence à tomber…
GTJ Blanche Jour 1 : une 1ère étape blanche et humide
Le Vieux Chateleu - Granges Bailly (44 km)
C’est normalement la plus grosse étape de la traversée. Au petit matin la neige tombe encore à gros flocons, la piste GTJ ski n’est pas tracée et nous décidons de partir sur la trace de la GTJ VTT, la seconde option prévue.
Nous commençons par une superbe descente sur ces routes blanches et je découvre le bonheur d’être à trois roues, le vélo est stable et je me régale. Mes deux équipiers sont prudents sur ces premiers kilomètres. Nous suivons la trace VTT jusqu’à Pontarlier. La neige s’est transformée en pluie et continue de tomber. Nous faisons une pause dans la Brasserie Le Français, restaurant chic qui a bien accepté de nous accueillir alors que nous ressemblons à des gueux, dégoulinants.
Après s’être réchauffés avec un café et rassasiés avec un croissant, nous voilà repartis en direction des Granges Bailly en passant sous le château de Joux sous une pluie battante. Nous suivons les conseils de Raphaël Jouffroy, le gérant des Granges Bailly, et remontons après le château de Joux sur le massif. Au fur et à mesure de la montée la route devient blanche et difficile. Nous retrouvons la trace de la GTJ ski qui est impraticable puisque non tracée. Nous ne sommes qu’à 5 km de notre point d’arrivée où nous devons être pour 17h pour notre conférence de presse.
Nous décidons de ne pas l’emprunter pour ne pas l’abîmer qui est notre devise de respecter les traces des skieurs. On pousse le chemin et nous nous retrouvons aux Prises dans un chemin piéton non tracé et c’est là que l’aventure blanche commence vraiment : 2 km très difficiles dans une neige assez fraîche et collante. Le ciel se déchire et le soleil revient. Les paysages sont magnifiques, le Jura blanc immaculé comme nous en rêvions ! Bonheur partagé.
Impossible de vraiment rouler dans cette poudreuse, Jacques et Bernard me font 3 traces et j’essaye de passer à vélo ou en le poussant derrière eux. Le souffle manque. J’aurais du faire plus de préparation cardio avant cette semaine ! Ces paysages de neige seront les plus beaux de la semaine.
16h40, nous arrivons enfin aux Granges Bailly où nous attend le gérant qui nous reverse un accueil extraordinaire. Nous retrouvons aussi tout le personnel de l’Espace Nordique Jurassien (Jean-Marc, Nicolas et Zélie), la responsable de l’association GTJ (Ginette Henriet), et la presse locale. Presque trois heures d’échanges autour du projet, de ses missions et objectifs, du Jura le tout autour d’un apéritif régional gargantuesque. Tout le monde se met autour de la belle carte IGN des GTJ pour redessiner le parcours. Une mine de conseils précieux pour trouver pour la semaine des pistes, des chemins ou des routes praticables en fonction des conditions de neige.
Comme je le pensais la traversée du Jura se fera par une voie qui n’était pas initialement prévue. Le défi nous réserve plein de surprises, et cette soirée en est déjà un bel exemple !!!
Je remercie encore Raphaël des Granges Bailly pour son accueil et son aide ! Si vous passez par le Jura, une escale chez lui s’impose !
GTJ Blanche Jour 2 : vers les sources du Doubs
Les Fourgs - Mouthe (33 km)
Départ des Granges Bailly sous la neige qui tombe abondamment. Nous refaisons le point sur la route à suivre avec Raphaël. Myriam Gagliardi est revenue à l’aube faire une photo de notre départ pour son article qui paraîtra le soir dans l’Est Républicain (voir la revue de Presse).
Nous voilà partis sous la neige en direction du sud du massif par les petites routes jusqu’aux Fourgs et remontons jusqu’au départ des pistes de la Coupe.
Nous validons avec le gérant du domaine les pistes tracées le matin et décidons de nous lancer sur les pistes de ski en suivant les traces de la GTJ.
Nous y sommes ! Nos 4 premiers km sur les pistes se passent bien, la neige juste assez ferme pour passer et très vite nous devons quitter les pistes pour redescendre vers les Hôpitaux Vieux. La GTJ n’est pas tracée et les gestionnaires nous ont déconseillé de l’emprunter. Nous avions repéré une route pour descendre à la Seigne (autre départ de pistes) mais seul le GPS nous indique que nous sommes bien sur la route, nous ne voyons que champs de neige ! 2 km de nouveau à pousser les vélos au travers d’une nature vierge avec encore une fois un rayon de soleil pour nous offrir de magnifiques paysages !
La pluie reprend vite le dessus et nous arrivons trempés et sommes bien fatigués aux Hôpitaux Neufs où nous cassons la croute dans un petit restaurant histoire de se sécher et se réchauffer.
Alors que nos amis de l’Espace Nordique Jurassien nous avaient invité à monter au Mont d’Or depuis Métabief par le télésiège et redescendre par les pistes de Fat bikes, le brouillard et la pluie nous font renoncer à cette idée séduisante. L’équipe a froid et nous roulons donc directement vers Mouthe par les petites routes et des chemins. Les chemins sont boueux et la chaîne du vélo devient vite de la couleur du chemin ! Impossible d’arriver à notre hébergement le soir couverts de boue (couché on est quand même plus exposé aux projections) ! Nous faisons un détour vers les sources du Doubs, toujours aussi belles où j’hésite à me baigner (l'eau y sort toute l'année à la même température : 7°). Enfin, on en profite pour laver les vélos et arrivons tranquillement à La Chaumière tenue par M. et Mme Marmet qui se décarcassent pour faire sécher toutes nos affaires dans leur petite chaufferie. Un bon repas et une chambre confortable nous attendent.
GTJ Blanche Jour 3 : petite étape de récupération
Mouthe - Chapelle des Bois (23 km)
Petit atelier entretien et graissage des vélos avant de partir, l’étape du jour est courte. Passage ensuite à la boulangerie acheter un exemplaire papier de notre article paru dans l’Est Républicain.
En raison de la pluie de la veille et les températures élevées, nous renonçons à prendre la trace GTJ ski par chez Liadet et tentons de prendre la route à flanc de la montagne mais très vite, la chaussée devient trop glissante et rebroussons chemin pour reprendre la piste de VTT.
Bien nous en a pris car la vallée du Cébriot (affluent du Doubs) entre la Petite Chaux et la Chaux Neuve est magnifique.
Nous poursuivons notre chemin jusqu’au site de combiné nordique de la Chaux Neuve. Le village est désert.
Le site de la Chaux Neuve accueille depuis 1996 des courses de la coupe du monde de combiné nordique. Les tremplins sont impressionnants et on s’imagine les faire à vélo !
Pas de saut avec le trike, rassurez-vous !
Nous montons enfin par la route et retrouvons le site du Pré Poncet où la neige est encore trop molle pour rejoindre Chapelle des Bois par la Combe des Cives, nous resterons sur la route jusqu’à la maison du Montagnon.
J’en profite pour m’acheter de nouveaux gants chauds et remercie Fabien Blondeau de Mont-Noir Sport pour son soutien et l’avons invité à tester le vélo ; il n’a pas mis bien longtemps à maîtriser la bête !
Je retrouve également Marie-Odile et son sourire légendaire qui est au départ des pistes de Chapelle des Bois depuis des années ; une des personnes qui vous font aimer leur région !
L’après midi, nous faisons une petite balade à pied histoire d’aller manger la célèbre tarte aux myrtilles du Chalet des Anges, également site de fabrication de jouets en bois.
Beaucoup de fidèles sont à la maison du Montagnon et nous retrouvons Ginette de l’association des GTJ pour un apéritif. Elle nous conseille encore une fois pour notre prochaine étape dans le Risoux et nous propose que son mari Jean-Pierre nous accompagne.
Repas et petit-déjeuner de rois au Montagnon, leur réputation n’est plus à faire. C’était une étape incontournable car j’y ai résidé de nombreuses fois quand je skiais encore.
GTJ Blanche J4 : Le Risoux jusqu’au lac des Rousses
Chapelle des Bois - La Cure (30 km)
Départ matinal de Chapelle des Bois pour retrouver le lac des Mortes par les pistes de la GTJ VTT. Magnifiques paysages accompagné par Jean-Pierre, figure célèbre du pays qui nous guidera jusqu’aux Rousses. En effet Jean-Pierre a entrainé de nombreux jeunes fondeurs et est connu comme le loup blanc.
La montée dans le Risoux se fait par la route en raison du manque d’enneigement. Là-haut, les pistes sont magnifiques et nous pouvons traverser tout le massif par les pistes de ski de fond en suivant la trace de la GTJ. Les montées sont parfois difficiles mais les descentes vraiment plaisantes où l’on est grisé par la vitesse.
Je pense que cette section était la plus belle depuis notre départ. Moment unique avec un guide de luxe !
Nous redescendons par la route jusqu’au bord du lac des Rousses pour un pique-nique préparé par notre amie Suisse Renée qui nous rejoint pour partager avec nous un morceau de la traversée.
Un petit stop au centre ville des Rousses pour un café avant de rejoindre le gîte de la Grenotte où nous attend une nouvelle petite séance de bricolage et graissage des vélos.
Laurent Merat, journaliste du progrès puis Guy Monneret de l’hebdo du Haut Jura viendront en fin d’après-midi me questionner sur ce projet hors du commun.
Belle soirée au refuge de la Grenotte, lieu emblématique de cette GTJ.
Il faut rappeler que c’est grâce aux hébergeurs que cette trace existe depuis 1978 !
Encore merci à Isabelle Gayet de la Grenotte pour son accueil et également pour son soutien à ce projet.
GTJ Blanche J5 : La forêt du Massacre jusqu’à la Pesse
La Cure - La Pesse (43 km)
Après plusieurs jours médiocres, nous voilà avec une belle journée ensoleillée pour cette seconde grosse étape de l’aventure.
Nous prenons la route jusqu’au départ des pistes de la Frasse où le personnel des Rousses nous accueille chaleureusement et nous encourage.
La montée dans la forêt du Massacre se passe très bien car la neige est gelée, et pour la première fois les côtes deviennent faciles.
Nous atteignons très rapidement le carrefour du Massacre.
Un peu d’histoire : cette forêt était autrefois appelée « forêt de la Frasse ». En 1535, le roi de France François 1er envoie un millier de mercenaires italiens porter secours à Genève assiégée par les Savoyards. Au col de la Faucille, les mercenaires sont accueillis par l’armée du Duc de Savoie, et poursuivis jusque dans la forêt de la Frasse, où ils sont traqués et massacrés à la hache jusqu’au dernier. Cet événement si tragique marqua durablement les esprits des jurassiens qui y assistèrent, et donna son terrible nom à la Forêt du Massacre… Traverser cette forêt ne vous laisse donc pas insensibles !
Nous redescendons vers Lajoux par la grande piste. La neige se détend très vite avec le soleil et finalement la descente aura été plus pénible que la montée !
Renée, notre amie skieuse nous accompagne sur ce parcours. Nous retrouvons la magnifique combe à la Chèvre, une des plus belles du Jura à mes yeux.
Petite pause déjeuner à Lajoux où nous sommes interpellés par Monique Henriet, journaliste pour la Voix du Jura qui publiera le soir même un article et une interview.
Nous laissons Renée en compagnie d’un ami de Lajoux et poursuivons à trois notre traversée.
Nous reprenons la route par Bellecombe, magnifique vallon complètement désert aujourd’hui et poursuivons jusqu’à La Pesse. Sur notre chemin, quelle surprise d’être rattrapé par un ancien ami breton, Julien Carnot, venu s’installer ici à la Pesse ! Il gère aujourd’hui les Alvéoles, lieu pluriel, à la fois bistrot, restaurant, salle de réunion et lieu d’évènements culturels ou artistiques. Les Alvéoles est au cœur du village.
Il n’est pas question de nous éterniser car il faut encore rejoindre notre gîte du soir, le Berbois à 4 km du village accessible que par les pistes de ski.
Laurence du Berbois s’inquiète car le chemin est difficile et nous propose de rester au village pour la nuit. Hors de question de renoncer, nous prendrons le temps qu’il faudra à pousser les vélos s’il le faut mais nous tenons à aller dans ce petit paradis au milieu de la montagne. Julien nous accompagne jusqu’au départ des pistes. La neige est encore molle mais se durcit doucement avec le jour qui tombe. La progression est difficile mais l’idée de rejoindre ce refuge perdu dans la forêt nous motive. Ces 3 derniers km seront au final moins durs que les sections en pleine neige des premiers jours ! Enfin, nous arrivons dans ce lieu magique où nous accueille Laurence.
Nous sommes seuls ce soir là en cette fin de saison. Le gîte fermera derrière nous en raison du confinement qui s’annonce déjà.
Le lendemain devait être le dernier jour. Les choses se corsent pour notre retour à Morteau en voiture puisque la Suisse menace de renforcer ou de fermer ses frontières aux Français.
Après concertation, nous décidons de remplacer la dernière petite étape vers Giron par une remontée à vélo jusqu’au point de départ (Les Combes) en deux jours.
Un super dîner nous permettra de recharger les batteries et faire un départ matinal.
GTJ Blanche J6 : retour vers Chapelle des Bois
La Pesse - Chapelle des Bois (62 km)
Changement de programme donc pour cette dernière étape, qui ne sera finalement pas la dernière !
Initialement, nous devions descendre de la Pesse à Giron, 10 km avant de rejoindre Bellegarde et retrouver notre chauffeur pour nous ramener aux voitures.
En raison de la fermeture des frontières pour freiner le Coronavirus, nous avions décidé la veille au soir de changer de programme et de remonter directement à nos voitures ... à vélo en 2 jours : peur de rien !
Ce matin, au départ du gîte, la neige était gelée et nous profitons une dernière fois des joies de rouler sur des pistes sans aucun problème.
Nous rejoignons ainsi rapidement Bellecombe par les pistes de ski.
Jacques me laisse poursuivre avec Bernard. Il descendra seul à Oyonnax pour rentrer chez lui à côté de Lyon.
Plus de pistes de ski et nous reprenons avec Bernard les routes en contournant le Risoux par Lamoura et Prémanon. Pause déjeuner avant une très belle descente jusqu’à Morez avec des pointes à 45 km/h, enfin une remontée lente jusqu’à Chapelle des Bois pour un dénivelé positif total de près de 900m. Chapeau à Bernard qui n'a pas d'assistance électrique !
Nous repassons avec plaisir par le lac des Mortes et constatons combien la neige a fondu en 3 jours !
Belle étape de 62 km bien moins dure que nous pouvions le penser.
Nous refaisons escale à la Maison du Montagnon, saluons de nouveau Marie-Odile désespérée de fermer boutique plus tôt que prévu.
Tous les hébergements touristiques doivent fermer ce soir là et profitons une dernière fois de ces lieux en nous méfiant de plus en plus des autres hôtes.
Je recharge ma batterie de vélo au maximum pour être sûr d’avoir assez d’énergie pour ces 70 km qu'il nous reste à faire.
GTJ Blanche J7 : dernière étape pour retrouver nos voitures
Chapelle des Bois - Les Combes (Morteau) (71 km)
Nous reprenons la route par là où nous étions venus jusqu’à Mouthe et rejoignons directement Pontarlier par le magnifique lac de St Point près de Malbuisson.
Nous admirons le château de Joux et traversons Pontarlier sous le soleil, déjà vidé de vie en raison de la fermeture des restaurants et des cafés. Nous repassons devant la brasserie Le Français en repensant à notre première étape ...
Nous empruntons la voie verte, toute droite et sans dénivelé jusqu’au petit village de Colombière d’où noud remontons rapidement jusqu’à notre point de départ : Les Combes.
Ludivine, Hervé et Alicia nous accueillent de loin, pour éviter que nous les contaminions. La maison a été récurée à l’eau de Javel et Hervé se croit à la piscine chez lui !
Nous buvons un café sur la terrasse, plions les vélos et reprenons directement la route, Bernard vers Nancy et moi moi vers Brest... 1000 km m’attendent. Longue remontée effectuée en 2 jours.
L’aventure se termine juste à temps avant que le confinement ne soit instauré dès le mardi 17 mars.
Quelle chance d’avoir pu vivre et d’avoir pu partager avec vous cette aventure via les réseaux sociaux.
Que de belles images en tête, nous rêvons déjà à de nouvelles aventures toujours pour soutenir notre cause et la recherche contre la maladie.
Encore mille mercis pour votre soutien, vos encouragements et vos commentaires sur Facebook.
Prenez soin de vous et continuez à vivre heureux (même confinés).
L’Espoir continue !
CURE FA (vaincre l’ataxie de Friedreich) crieraient mes amis !
Remerciements
Avant tout, je remercie mes équipiers Bernard, Jacques et Renée d’avoir partagé ensemble ces moments forts, et pour avoir subi ma détermination de ne jamais rien lâcher même dans les situations difficiles et d’avoir toujours gardé le sourire.
En second lieu, je remercie Nicolas et Zélie de l’Espace Nordique Jurassien et Ginette de l’association GTJ qui nous ont réservé un accueil fabuleux et ont rendu possible cette aventure. Merci encore d’avoir su convaincre et unifier tous les gestionnaires des pistes autour de ce projet.
Un grand merci à nos hébergeurs qui nous ont vraiment aidé tout au long du parcours par leurs conseils précieux et leurs repas délicieux, en particulier Raphaël, Isabelle et Laurence.
Je remercie encore Philippe Descubes de VeloFasto (Rennes) d’avoir préparé mon tricycle pour l’expédition jusqu’à la dernière minute et le fabriquant ICE pour leur coup de pouce.
Je renouvelle mes remerciements à toutes les personnes et associations qui m’ont aidé à faire l’acquisition du vélo pour ce projet (et pour les suivants) en particulier l'association RAME et l'association La Littorale.
Enfin, je vous remercie, vous les lecteurs, qui nous avez soutenu par vos dons destinés au projet de recherche.
L’appel aux dons reste ouvert pour atteindre je l'espère son nouvel objectif : FAITES UN DON ! MERCI.
A bientôt pour de nouvelles aventures. Le handicap n’arrêtera pas notre imagination !
