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Publication des résultats des recherches co-financées par la GTJ Blanche de l'Espoir

Un peu moins d'un an après la fin de cette fantastique traversée du Jura, les équipes de recherche de Véronique MONNIER (Unité de Biologie Fonctionnelle Paris-Diderot) et Benoît D’AUTREAUX (Institut de Biologie Intégrative de la Cellule, CEA de Gif/Yvette) viennent de publier les résultats de leur étude dans la revue Human Molecular Genetics.


L'article complet est en accès payant, mais vous pouvez lire le résumé en anglais sur le site de l'éditeur : https://academic.oup.com/hmg/advance-article-abstract/doi/10.1093/hmg/ddaa170/5879705

(voir traduction en Français ci dessous).


Cette étude permet d'identifier un bio marqueur potentiel pour la maladie et montre que la molécule étudiée permettrait de limiter le stress oxydatif des cellules des personnes ataxiques qui manque de frataxine.


Bien sûr il faut passer de la mouche à l'homme et il reste du chemin, mais grâce à vos dons la recherche avance. ..


Continuez à soutenir la recherche via l'association française de l'ataxie de Friedreich (AFAF) pour espérer un jour en finir avec cette maladie.

Encore merci pour vos dons !


Résumé Français de la publication :

L'ataxie de Friedreich (FA) est causée par des expansions répétées de GAA dans le premier intron du FXN, le gène codant pour la frataxine, ce qui entraîne une diminution de l'expression des gènes. Grâce au degré élevé de conservation de la frataxine, la drosophile Drosophila melanogaster apparaît comme un modèle animal adéquat pour étudier cette maladie et évaluer les interventions thérapeutiques. Ici, nous avons généré un modèle de FA de drosophile avec insertion CRISPR/Cas9 d'environ 200 GAA dans l'intron du gène de la frataxine de la mouche fh. Ces mouches présentent un retard de développement et une létalité associés à une diminution de l'expression de la frataxine. Nous avons pu contourner la létalité pré-adulte en utilisant des outils génétiques pour surexprimer la frataxine uniquement pendant la période de développement. Ces adultes déficients en frataxine sont de courte durée et présentent de fortes anomalies locomotrices. L'analyse de l'ARN-Seq a permis d'identifier la dérégulation des gènes impliqués dans le métabolisme des acides aminés et les signatures transcriptomiques du stress oxydatif. En particulier, nous avons observé une augmentation progressive de l'expression de Tspo, entièrement sauvée par l'expression de frataxine adulte. Ainsi, l'expression de Tspo constitue un marqueur moléculaire de la progression de la maladie dans notre modèle de mouche et pourrait être intéressante dans d'autres modèles animaux ou chez les patients. Enfin, dans un criblage de médicament candidat, nous avons observé que la N-acétyl cystéine améliorait la survie, la fonction locomotrice, la résistance au stress oxydatif et l'activité aconitase des mouches déficientes en frataxine. Notre modèle permet donc d'élucider in vivo les mécanismes de protection de cette molécule à potentiel thérapeutique. Cette étude souligne également la force de la technologie CRISPR/Cas9 pour introduire des mutations humaines dans des gènes orthologues endogènes, conduisant à des modèles de drosophile de maladies humaines avec une pertinence physiologique améliorée.




Résumé de la publication des chercheurs

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